Sur les routes du Tour de France pour promouvoir le vélo !

Les gaz à effet de serre (GES) ont un rôle essentiel dans la régulation du climat. Selon un rapport du GIEC, la température moyenne planétaire avait progressé de 0,74 °C en 2015 par rapport à la moyenne du XXe siècle. En été, elle pourrait augmenter de 1,3 à 5,3 °C à la fin du XXIe siècle. Il devient donc urgent de réduire la production des GES et d'améliorer leur captation.

Selon le Shift Project, un Français parcours en moyenne 10 000 km par an pour ses trajets quotidiens, ce qui représente 98% de ses déplacements globaux sur l'année. Ces déplacements sont essentiellement pour le travail (22%) et les loisirs. La voiture reste le mode de transport encore majoritairement utilisé en représentant 83% des distances parcourues, contre 11% pour les transports en commun et 0,9% pour le vélo. De ce fait, les mobilités quotidiennes représentent 14% des émissions de gaz à effet de serre nationales. C'est pourquoi, l'Institut du Sport Durable souhaite encourager les français.es à privilégier les mobilités douces comme moyen de déplacement dans leurs activités quotidiennes.

L'éco-aventure pour la préservation de l'eau douce.

L’eau est une ressource vitale pour l’Homme mais n’est pas inépuisable…

Selon le livre de Charlène Descollonges, "L’eau, Fake or Not", 97,5 % de l’eau sur Terre est salée et seulement 2,5 % est douce, dont 99 % est inaccessible. La majeure partie de l’eau douce provient des glaciers, des lacs, des rivières et des nappes phréatiques, ces dernières fournissant entre 25 et 40 % de l’eau potable (Rapport ONU mise en valeurs des ressources en eau, 2020).

Pourtant, chaque Français consomme en moyenne 146 litres d’eau potable par jour, soit 53 300 litres par an, dont 93 % pour l’hygiène et 7 % pour la boisson et l’alimentation. Véritable ressource vitale pour la santé de chacun et la planète, l'eau reste cependant une denrée qui se raréfie. En effet, la pollution des océans et des nappes phréatiques, la surexploitation des ressources et le réchauffement climatique entrainent progressivement une pénurie de l'eau potable, l'élévation du niveau de la mer et vient renforcer les conflits d'usages des ressources ou l'inégalité d'accès.

Le projet

Une deuxième édition pour ouvrir le débat 

Face à ce constat et après avoir couru 24 marathons en 24 jours dans les Hauts-de-France pour sensibiliser à la préservation de l'eau douce, Benjamin, éco-aventurier à l'Institut du Sport Durable, décide de doubler cet exploit en 2024. En réalisant 48 marathons en 48 jours, il poursuit son engagement pour un monde plus viable pour les prochaines générations.

L'éco-aventure pour continuer la pratique sportive en 2050 !

Les rapports du GIEC et du WWF montrent que nous vivons un tournant sans précédent qui impactent dores et déjà la pratique du sport. Le changement climatique la rendra impossible telle qu’on la connaît dans le futur. Il nous faut donc questionner et repenser son modèle collectivement dès aujourd’hui afin de pouvoir continuer à pratiquer en 2050.

Vulnérables, nos acteurs du sport local ont besoin d’être consulté, impliqué et accompagné pour faire face au changement climatique et assurer la pérennité de la pratique sportive d’ici 2050.

À travers le programme SPORT50, l’ISD est allé à leur rencontre pour leur donner la parole. Pour cela, deux jeunes sportifs ont relevé le défi de courir plus de 50 km par jour pour aller à la rencontre de clubs sportifs de diverses pratiques, d'organisateurs d'événements, de collectivités territoriales et d'experts du climat.

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